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Présentation de l’association

Le Centre de Promotion des Métiers de la Chaudronnerie et de la Tuyauterie au Mali est une association nationale déclarée selon le récépissé N° 0087 / G-DB du 14.02.07. Elle est le résultat de la mise en commun des compétences et des expériences professionnelles de cadres maliens provenant de plusieurs horizons (économistes, gestionnaires, comptables, juristes, informaticiens, ingénieurs électromécaniciens, techniciens en mécanique générale, enseignants, contrôleurs de gestion, entrepreneurs BTP,…) partageant une ambition commune : celle d’apporter une contribution significative au relèvement du niveau de la main d’œuvre au Mali et assurer sa compétitivité dans le contexte de l’intégration en cours des économies de la sous-région ouest africaine.

L’élan de cette fédération de ressources humaines prend sa source dans la découverte d’un secteur, la chaudronnerie et la tuyauterie, activités industrielles largement méconnues au Mali, quoique revêtant un caractère d’activités névralgiques dans la conduite des stratégies majeures de développement du pays (construction des infrastructures de désenclavement, construction des infrastructures de conditionnement et de transformation des productions locales, équipement des unités industrielles,…).

Les difficultés éprouvées par un certain nombre parmi eux d’asseoir les bases d’une structure technique d’intervention compétente et professionnelle dans le secteur, ont convaincu les promoteurs de ce Centre de formation à joindre leur effort pour le développement de capacités maliennes en chaudronnerie et en tuyauterie et à aider à la mise en place des conditions cadres nationales pour l’essor de ce corps de métiers au Mali (élaboration de curricula adaptés, certification des apprentissages, adoption des normes et exigences de qualité des produits,…).

La démarche de Nègè Blon (signifiant en langue nationale bamanan la Maison des Métaux) est celle d’offrir une formation professionnelle par apprentissage ancrée dans la décentralisation, accessible à une majorité de jeunes exclus du système éducatif classique et répondant aux besoins de l’économie nationale.

Analyse du contexte du projet

Le Centre de Promotion des Métiers de la Chaudronnerie et de la Tuyauterie au Mali est une association nationale déclarée selon le récépissé N° 0087 / G-DB du 14.02.07. Elle est le résultat de la mise en commun des compétences et des expériences professionnelles de cadres maliens provenant de plusieurs horizons (économistes, gestionnaires, comptables, juristes, informaticiens, ingénieurs électromécaniciens, techniciens en mécanique générale, enseignants, contrôleurs de gestion, entrepreneurs BTP,…) partageant une ambition commune : celle d’apporter une contribution significative au relèvement du niveau de la main d’œuvre au Mali et assurer sa compétitivité dans le contexte de l’intégration en cours des économies de la sous-région ouest africaine.

L’élan de cette fédération de ressources humaines prend sa source dans la découverte d’un secteur, la chaudronnerie et la tuyauterie, activités industrielles largement méconnues au Mali, quoique revêtant un caractère d’activités névralgiques dans la conduite des stratégies majeures de développement du pays (construction des infrastructures de désenclavement, construction des infrastructures de conditionnement et de transformation des productions locales, équipement des unités industrielles,…).

Les difficultés éprouvées par un certain nombre parmi eux d’asseoir les bases d’une structure technique d’intervention compétente et professionnelle dans le secteur, ont convaincu les promoteurs de ce Centre de formation à joindre leur effort pour le développement de capacités maliennes en chaudronnerie et en tuyauterie et à aider à la mise en place des conditions cadres nationales pour l’essor de ce corps de métiers au Mali (élaboration de curricula adaptés, certification des apprentissages, adoption des normes et exigences de qualité des produits,…).

La démarche de Nègè Blon (signifiant en langue nationale bamanan la Maison des Métaux) est celle d’offrir une formation professionnelle par apprentissage ancrée dans la décentralisation, accessible à une majorité de jeunes exclus du système éducatif classique et répondant aux besoins de l’économie nationale.

Localisation du projet

Le Centre de formation « Nègè Blon » choisit de s’implanter en dehors du District de Bamako marquant ainsi très clairement sa volonté de s’inscrire dans le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté et les OMD (corrections des disparités régionales, encouragement de l’accès aux services sociaux de base, utilisation de la décentralisation comme une opportunité). Tenant compte de ses moyens, le Centre démarrera ses activités d’abord dans la région de Koulikoro qui ceinture Bamako et subit directement la pression foncière et démographique de la capitale. Mais la stratégie d’implantation du Centre de formation prévoit, à moyen terme d’ouvrir des antennes dans la région de Kayes (région minière/terre de migration) et la région de Sikasso (région agropastorale, minière et pôle industriel du Mali).

Description du projet

Le programme des activités du Centre comprend trois cycles différents mais complémentaires.

1. Le cycle de formation initiale: il s’adresse à toutes les personnes âgées d’au moins 15 ans, exclu pour diverses raisons du système scolaire et qui présentent les dispositions nécessaires pour suivre les  apprentissages proposés. Cette formation a lieu dans les locaux et les ateliers du Centre de formation.
2. Le cycle de formation continue: il s’adresse à toutes les personnes en activité dans des entreprises industrielles (ouvriers, responsables techniques,…) ou des indépendants exerçant pour leur propre compte (patrons, apprentis, artisans-réparateurs,…) qui désirent renforcer leurs capacités techniques et diversifiées leurs champs de compétences. Cette formation est conçue comme un programme à la carte, d’une durée variable selon les besoins (3 semaines à 6 mois maximum) et s’effectuant alternativement dans les locaux du Centre de formation et sur le lieu de travail des auditeurs.
3. Le cycle des études/recherche/séminaires s’inscrit dans la vocation générale du Centre de faire la promotion des corps de métiers dans son secteur professionnel afin de promouvoir la certification des apprentissages dans le corps de métiers, sensibiliser les décideurs publics sur les mesures législatives et réglementaires nécessaires, de participer à une meilleure organisation et défense de la profession (recensement des intervenants, structuration du métiers,…), d’informer les consommateurs sur les différents produits et services afin de renforcer leur protection et préserver l’environnement. Ce programme se déroule annuellement par la réalisation et la diffusion de travaux, la présentation d’innovations technologiques et l’organisation de congrès et séminaires des professionnels pour faire avancer les connaissances et les savoirs-faire en Afrique. Ce volet s’exécute en étroite collaboration avec des organisations nationales intéressées (DNFP, DNACP, CCIM, CNPM, INPS, FNAM, …) et des partenaires internationaux (ONUDI, UEMOA, CEDEAO, …).

Des thèmes transversaux concerneront également tous les cycles et porteront sur trois domaines, à savoirs:

1. Législation, normes et qualité: Ce thème aborde la dimension réglementations et normes professionnelles. Il donne un éclairage sur les règles internationales, communautaires et maliennes et insiste sur la déontologie du métier.
2. Nouvelles technologies de l’information et de la communication: L’animation de ce thème se fera en utilisation les supports informatiques requis. Il participe non seulement à la réduction de la fracture numérique mais constitue un moyen de renforcer les capacités opérationnelles des apprenants (utilisation de logiciels de dessins, tenue de comptabilité simple, facturation,…).
3. Culture générale et Développement du sens critique: Ce thème permet de donner aux apprenants des clés de lecture des évolutions de leur secteur professionnel et des réalités socioéconomiques. Il s’agit, par ce biais, de les aider à mieux se positionner sur les enjeux locaux, régionaux et nationaux de développement du pays et faciliter leurs prises d’initiatives et d’actions.

L’option faite par le Centre est de proposer au public une formation de qualité s’appuyant sur les besoins du marché du travail dans les trois cycles ci-dessus indiqués en ouvrant une filière Chaudronnerie/Tuyauterie. Cette filière embrasse les applications suivantes :

  • Fabrication, transformation et installation de bacs, cuves et tanks;
  • Fabrication et installation de charpentes et de structures métalliques;
  • Installations de lignes de production;
  • Entretien de chaudière, soudures sur différents métaux;
  • Conception et installation de système de distribution divers.

Le profil de sortie des auditeurs du Centre de formation est celui d’hommes et de femmes aux aptitudes et attitudes réelles, dotés d’une capacité critique leur permettant de s’adapter aux contextes changeants du milieu professionnel et de la société.

Publics cibles et partenaires de mise en œuvre

Au regard du secteur éducatif choisi et des domaines concernés, les principales cibles du Centre « Nègè Blo » sont:

  • Les jeunes issus des milieux périurbains et ruraux des collectivités territoriales maliennes;
  • Le personnel ouvrier des entreprises industrielles, voire de la sous-région ouest africaine;
  • Le personnel ouvrier du secteur informel (patrons ou apprentis);
  • Les artisans réparateurs ruraux ou toute personne désireuse de renforcer ses capacités techniques d’intervention auprès du monde rural dans des domaines connexes à la chaudronnerie/tuyauterie.

Les partenaires de mise en œuvre du projet de formation professionnelle du Centre « Nègè Blo » sont :

  • Les collectivités territoriales des régions d’implantation du Centre de formation;
  • Les services d’appui conseil, de suivi-évaluation et de supervision de l’Etat (la DNFP, les CAP, les AE, le CNR-ENF, la CPS, la CAD-DE,…) ;
  • Les autres organisations d’appui conseil (APCMM, FNAM, APCAM,…) et les partenaires techniques et financiers (ANPE, APEJ, FAFPA, PISE,…)

La présente contribution de la DDC est destinée à accompagner le CPMCT-Nègè Blon dans le démarrage de ces premières activités qui concernent :

 

Publics cibles et partenaires de mise en œuvre

Au regard du secteur éducatif choisi et des domaines concernés, les principales cibles du Centre « Nègè Blo » sont:

  • Les jeunes issus des milieux périurbains et ruraux des collectivités territoriales maliennes;
  • Le personnel ouvrier des entreprises industrielles, voire de la sous-région ouest africaine;
  • Le personnel ouvrier du secteur informel (patrons ou apprentis);
  • Les artisans réparateurs ruraux ou toute personne désireuse de renforcer ses capacités techniques d’intervention auprès du monde rural dans des domaines connexes à la chaudronnerie/tuyauterie.

Les partenaires de mise en œuvre du projet de formation professionnelle du Centre « Nègè Blo » sont :

  • Les collectivités territoriales des régions d’implantation du Centre de formation;
  • Les services d’appui conseil, de suivi-évaluation et de supervision de l’Etat (la DNFP, les CAP, les AE, le CNR-ENF, la CPS, la CAD-DE,…) ;
  • Les autres organisations d’appui conseil (APCMM, FNAM, APCAM,…) et les partenaires techniques et financiers (ANPE, APEJ, FAFPA, PISE,…)

La présente contribution de la DDC est destinée à accompagner le CPMCT-Nègè Blon dans le démarrage de ces premières activités qui concernent :

la formation de ces formateurs

Les contacts pris par l’association à travers l’APCMM lui ont permis d’obtenir un partenariat technique avec le PITM (Pôle d’innovation travail des métaux en feuilles) de la Chambre des métiers Deux-Sèvres en France. Aussi, il est prévu un stage de formation pour formateurs de 3 techniciens maliens en France, avec un suivi au Mali.

Le développement de son offre et de sa stratégie de formation

L’approche de l’organisation est de répondre aux besoins et demandes exprimés par ses partenaires (DNFP, CNPM, FNAM,…). Aussi, il sera nécessaire d’effectuer plusieurs déplacements à Bamako et à l’intérieur pour rencontrer les régions (Assemblées régionales), les entreprises (minières notamment), les autorités pour mettre en place le dispositif d’apprentissage (formation- séjour en entreprise) et le dispositif d’insertion professionnelle (ANPE, APEJ, entreprises minières,…).

L’administration et la gestion courante

Comme toute structure, une administration minimale doit se mettre en place pour répondre aux sollicitations extérieures, assurer la mise en œuvre du plan d’action et effectuer la gestion courante (dépenses, justification,…).